Journées d’études « Transversales »

[Dans le cadre des actions doctorales du LIR3S]

Responsable : Isabelle Marinone (Mcf, histoire du cinéma)

Depuis janvier 2012 le LIR3S organise des journées d’études consacrées à une thématique transversale.
L’objectif est double : en premier lieu, créer un lieu d’échange et de discussion entre doctorants et chercheurs confirmés ainsi qu’entre les différentes disciplines représentées au sein du LIR3S ; en second lieu, permettre à chacun de présenter ses recherches et de les mettre en débat au sein de l’équipe.

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  • Vandales et vandalismes (époques moderne et contemporaine)

Il s’agit de s’interroger, sur la longue durée de l’époque moderne et contemporaine, sur les formes de l’action collective et les types de représentations qu’elles suscitent. A la suite de l’abbé Grégoire, inventeur du néologisme, qui prétendit avoir créé « le mot pour tuer la chose », le « vandalisme » a longtemps suscité deux attitudes antagonistes mais symétriques : l’exclusive déploration des destructions ou a contrario leur dénégation. Mais les historiens et les historiens de l’art ont dépassé ces lectures simplistes pour porter la question du vandalisme au crédit du processus contemporain de patrimonialisation de l’œuvre d’art.
À travers l’exploration large de ce concept de « vandalisme », de ses usages dans divers univers sociaux et intellectuels, de ses évolutions sémantiques depuis l’époque moderne, il s’agit d’élucider un ensemble de pratiques et de discours en lien étroit avec une réflexion sur les savoirs et les usages, les normes et les sensibilités qui sont au cœur du projet scientifique du Centre Georges Chevrier. Interroger le vandalisme dans sa diversité implique en effet d’étudier les normes et les seuils de tolérance – les types de violences tolérées –, mais aussi la diversité des pratiques sociales et la multiplicité des gestes et des signes déployés durant ces moments de violence ou de destruction. Le séminaire vise à aller au-delà de la déploration rituelle pour saisir ce qui s’élabore, s’invente et se construit à travers les moments de désordres et de conflits.

11 janvier 2012

  • Destructions, vandalisme, patrimoine, l’héritage de la Révolution française – Christine Lamarre, professeur émérite d’histoire moderne
  • Michel Foucault et la défense de la société – Mathieu Fontaine, doctorant en philosophie

1er février 2012

  • Détruire en musique, détruire la musique ? – Daniel Durney, professeur de musicologie
  • La tentation de la table rase épistémologique dans l’historiographie des années 1970, un vandalisme académique ?Vincent Chambarlhac, maître de conférences en histoire contemporaine

7 mars 2012

  • Les briseurs de machines sont-ils des vandalesLes briseurs de machines sont-ils des vandales  – François Jarrige, maître de conférences en histoire contemporaine
  • Les mises Les mises à sac d’usines dans les années 1970 – Xavier Vigna, maître de conférences en histoire contemporaine

11 avril 2012

  • Courbet vandale et anti-vandale – Cécile Petitet, doctorante en histoire de l’art

16 mai 2012

  • Les violences antireligieuses en URSS dans les années 1920 – François-Xavier Nérard, maître de conférences en histoire contemporaine
  • Le démantèlement des retables, entre destruction et sauvegarde (fin XVIIIe-début XIXe siècles) –Bénédicte Gaulard, maître de conférences en histoire de l’art moderne

6 juin 2012

  • Vandalisme et art contemporain : action destructrice et/ou créatrice ? – Servin Bergeret, doctorant en histoire de l’art
  • Parodie et vandalisme chez les frères Chapman – Juliette Bertron, doctorante en histoire de l’art


 

Publication électronique des manifestations : Revue TRANSVERSALES du LIR3S