Transfigurer le réel – Aloysius Bertrand et la fantasmagorie

Sous la direction de Francis Claudon et Maryvonne Perrot

Publié par l’UMR CNRS uB 5605 CENTRE GEORGES CHEVRIER

Avec le concours de :
l’Université de Bourgogne,
l’Université de PARIS XII – Val-de-Marne,
(EA 3483) Poétiques modernes et échanges interculturels,
l’Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Dijon

Il y a peu d’ouvrages critiques sur Bertrand et même les manifestations récentes l’associent souvent à d’autres auteurs comme Gautier ou Baudelaire, à propos du poème en prose.

Cet ouvrage a d’abord pour particularité d’avoir été conduit et animé par des Dijonnais passionnés par le rapport fantastique de la vieille capitale bourguignonne avec l’esthétique du romantisme noir et, simultanément, l’esthétique de la sensibilité provinciale, un peu « fleur bleue ». Bertrand poète de la nuit hoffmanienne et rembranesque, mais aussi Bertrand peintre de miniatures néo-gothiques ou chantre de la petite patrie et de la mansarde du pauvre poète, tels sont les aspects centraux de ce volume. Il se trouve aussi que les éléments principaux de la poétique et de la sensibilité bertrandiennes : la nuit, le sang, les fantômes, le feu, l’eau, ont des résonnances chez Bachelard, autre Bourguignon acharné, et qu’ils ont suscité la curiosité des Surréalistes.

C’est donc le double aspect de la tradition rétrospective et de la modernité sensible que traite ce volume : Bertrand poète de l’onirisme et de la fantasmagorie.

Avec la participation de : Pierre Bodineau, Francis Claudon, Jacques-Rémi Dahan, Joseph-Marc Bailbé, Jacques Bony, Francis Claudon, Jean Libis, Marie-Emmanuelle Plagnol-Diéval, Gisèle Vanhese, Maryvonne Perrot, Andreea Vladescu, Corina Dimitriu-Panaitescu, Stéphane Gailly, Émilie Granjon, Max Milner.

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