Sous la direction de B. Garnot
EUD Dijon, 1994, 523 p.
ISBN 2-905965-04-5
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En octobre 1991, le premier colloque du Centre d’études historiques sur la criminalité et les déviances (C.E.H.), « jeune équipe » de recherche de l’université de Bourgogne, était consacré au problème immense de la criminalité de l’Antiquité au XXe siècle, et plus particulièrement aux « nouvelles approches » de la recherche.
Le deuxième colloque du C.E.H. s’est tenu les 7 et 8 octobre 1993 à Dijon : ce volume reproduit le texte des quarante-sept communications présentées et des débats qui les ont suivies. Ils se sont attachés à un thème plus restreint que celui du précédent colloque, quoique vaste: les rapports entre ordre moral et délinquance de l’Antiquité au XXe siècle. Ceux-ci ont été scrutés successivement à l’aune de la morale, de l’opinion publique, des pouvoirs et de la répression, les interrogations majeures ayant porté principalement sur l’évolution chronologique de la définition des crimes et sur les critères qui l’expliquent, en particulier l’opinion publique, l’État et la justice.
La principale originalité de cet ouvrage tient à sa perspective diachronique. L’histoire, certes, n’est pas un éternel recommencement. Mais les problèmes qui ont été abordés pendant ces deux journées se retrouvent à toutes les époques, et les solutions adoptées par les contemporains pour essayer de les résoudre présentent d’évidents points communs par-delà les siècles.