Sous la direction de B. Garnot
Ed. EUD Dijon, 1996, 477 p. – ISBN 2-905965-09-6
Lorsqu’elles sont faites à partir des seules archives judiciaires, les observations sur l’histoire de la criminalité et de la répression ne sont pas fiables. En effet, quelle que soit l’époque, la plupart des comportements délictueux échappent à la justice, notamment par le biais d’accommodements passés devant d’autres institutions, ou selon des modalités privées : ces pratiques « infrajudiciaires » apparaissent de plus en plus comme se situant au cœur d’une recherche renouvelée dans ses sources et dans ses méthodes.
Un colloque international, tenu à Dijon en octobre 1995 par le Centre d’études historiques sur la criminalité et les déviances (CEH-UMR CNRS 5605), a fait le point sur cette question délicate. Cet ouvrage publie les trente et une communications qui y ont été présentées, réparties en fonction de quatre thèmes majeurs : l’ampleur de l’infrajudiciaire, les occasions de l’infrajudiciaire, les institutions non judiciaires et l’infrajudiciaire, les modalités privées de l’infrajudiciaire.