Le tempo dans l’acte de performance 

Sous la direction de Claude Abromont, Séverine Féron, Philippe Gonin et Philippe Lalitte

[publication électronique]

Actes du colloque « Le tempo dans l’acte de performance » – Dijon, Université de Bourgogne/CNSMDP, 30-31 mars 2017

Si les notions de rythme, de mouvement et de temps ont déjà fait l’objet de plusieurs manifestations et publications scientifiques (parmi les plus récentes : « Le rythme », colloque de Montpellier, IUF, 18-20 mai 2015 ; « Philologies du rythme et du son », 2014-2018, CRAL-EHESS-CNRS ; Hervé Lacombe (dir.), Le Mouvement en musique à l’époque baroque, Metz, Éditions Serpenoise, 1996 ; etc.), celle de tempo a été moins étudiée de façon systématique en musicologie. Le colloque dijonnais organisé en 2017 par Claude Abromont (CNSMDP), Séverine Féron, Philippe Gonin (Centre Georges Chevrier uB CNRS 7366) et Philippe Lalitte (LEAD uB) se propose d’examiner de manière pratique, théorique et transversale le rôle du tempo, paramètre essentiel tant dans la composition que dans la performance.

Avant l’invention du métronome au XIXe siècle, ce sont les termes de mouvement qui donnaient une indication sur la vitesse d’exécution des œuvres, tout en apportant une connotation émotionnelle. Tout en continuant d’utiliser ces termes, les compositeurs ont pu préciser leurs intentions en ajoutant une indication métronomique. La généralisation progressive de cette notion a eu un impact fort que l’on peut mesurer à l’aune des écrits de compositeurs, des discours d’interprètes, des méthodes d’interprétation, des traités d’orchestration, des critiques de la presse spécialisée et des écrits musicologiques…

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