Sous la direction de B. Garnot
Dijon, EUD, 1992, 541 p.
ISBN 2-251630-71-6
L’historiographie de la criminalité se trouve aujourd’hui à la croisée des chemins. La nécessité de définir de nouvelles approches s’impose.
Pour y parvenir, le Centre d’Etudes historiques sur la Criminalité et les Déviances (jeune équipe M.E.N.) a rassemblé à Dijon, puis à Chenôve, les 3, 4 et 5 octobre 1991, près d’une centaine d’historiens : antiquisants, médiévistes, modernistes et contemporanéistes. Ils ont présenté une cinquantaine de communications, réparties autour de sept grands thèmes : l’historiographie de la criminalité, les sources, la typologie des crimes, la violence, les vols et les escroqueries, la marginalité et les déviances, enfin les législations et les châtiments.
Ce volume reproduit le texte de ces communications, ainsi que celui des débats qui les ont suivis.
Outre les multiples informations apportées, deux interrogations fondamentales ont dominé ces trois journées. L’une concerne la définition même du crime, l’autre les documents qui permettent de l’étudier. La comparaison des méthodes et des résultats a permis de déboucher sur une redéfinition des approches, ouvrant ainsi des perspectives aux recherches à venir.