Sous la direction de Pierre Guenancia, Maryvonne Perrot et Jean-Jacques Wunenburger
Cahiers Gaston Bachelard n° 11
Centre Georges Chevrier – UMR CNRS uB 5605, DIJON, 2010.
ISSN : 1292-2765 – ISBN : 978-2-918173-06-9
Grand admirateur du Romantisme allemand, lecteur de Spenlé et de Béguin, collègue et ami de Geneviève Bianquis à l’Université de Bourgogne, Bachelard a été indiscutablement influencé par la pensée allemande dans son ensemble. C’est pourquoi le volume 11 des Cahiers cherche à déceler les traces d’une imprégnation réelle et profonde plutôt que de prétendre collationner dans le détail des analogies conceptuelles souvent aléatoires. D’autant qu’il ne faut jamais oublier que « le philosophe du non » construit aussi sa réflexion par opposition, mais toujours avec le même souci d’ouverture, le souci d’avoir accès à la plus large documentation possible, ce que lui permit, en particulier pour notre thématique, le séjour à Heidelberg de 1929, le souci de s’instruire « jusqu’à son dernier souffle », hantise de celui qui a pu écrire : « J’étudie ! Je ne suis que le sujet du verbe étudier ».