Sous la direction de B. Garnot
Dijon,EUD, 2005
ISBN 2-915552-18-5
Cet ouvrage aborde le délicat problème des rapports entre la justice et l’argent dans une optique comparatiste et diachronique, du Moyen Âge à l’époque immédiatement contemporaine et sur un vaste espace géographique. Pertinent sur le passé, il se situe aussi au cœur des interrogations du présent. La première partie est consacrée à la description des crimes liés à l’argent, la deuxième partie à leur répression, la troisième aux peines pécuniaires. Quatre thèmes tissent un fil directeur au long des vingt-sept chapitres : le temps (selon les époques même activité peut être considérée ou non comme un crime d’argent), la morale (la dimension morale intervient toujours dans la perception des crimes et délits liés à l’argent), le pouvoir, tant dans le domaine privé (par exemple au sein de la parenté) que dans le domaine public (professionnel, politique, administratif), enfin la sociabilité, puisque les crimes et conflits d’argent posent aussi le problème des relations entre les individus. Ce livre est complémentaire d’un autre ouvrage, publié également par les Editions universitaires de Dijon en 2005 : Les juristes et l’argent. Le coût de la justice et l’argent des juges du XIVe au XIXe siècle.