Académie/Académies
La fondation de l’Ecole de dessin de Dijon en 1766 s’inscrit dans un mouvement général, à la fois français de diffusion des Lumières en province, et européen de reconnaissance des beaux-arts. Elle participe du développement des écoles de dessin dans de nombreuses villes du royaume pour le développement des « arts méchaniques », mais aussi de la création d’Académie des beaux-arts dans les capitales de province.
En publiant des corpus des documents liés à l’histoire de cette institution sous la forme de base de données, ce site a pour but de créer un cas d’études exceptionnel, afin de retracer la fondation et le développement d’une école de dessin dans l’Europe des Lumières. Des journées d’études, réalisées parallèlement, ont permis que son élaboration soit aussi l’occasion d’un laboratoire d’idées.
La répression judiciaire de la Commune de Paris : des pontons à l’amnistie (1871-1880)
Cette base de données, réalisée par Jean-Claude Farcy, rassemble les informations nominatives disponibles sur les 41 375 personnes inculpées par la justice militaire et le Tribunal correctionnel de la Seine pour avoir participé à la Commune de Paris, à l’exclusion des mouvements communalistes de province.
Elle s’est efforcée de prendre en compte l’ensemble du processus répressif, de l’arrestation à l’exécution des peines en passant par les séjours sur les pontons, l’élargissement du plus grand nombre par ordonnances de non-lieu, le jugement des accusés devant les 26 conseils de guerre, la déportation en Nouvelle-Calédonie, les détentions en prisons de la métropole et les grâces accordées jusqu’à l’amnistie de 1880.
Cette base achève notre projet de recensement des victimes des grandes répressions politiques du XIXe siècle, après celles relatives aux inculpés de l’insurrection de Juin 1848 et des poursuivis à la suite du Coup d’État du 2 décembre 1851. À la fois instrument de recherche, corpus de données autorisant de premières analyses statistiques, ces bases s’inscrivent également dans un travail de mémoire, en forme d’hommage à tous ces insurgés attachés à l’idée et à la défense d’une République démocratique et sociale.
Poursuivis à la suite du coup d’État de décembre 1851
Cette base de données, réalisée par Jean-Claude Farcy, rassemble les informations nominatives disponibles sur les 26 848 individus poursuivis à l’occasion de l’insurrection de décembre 1851 et des diverses formes de protestations contre le coup d’État de Louis Napoléon Bonaparte et jugés par les commissions mixtes et les commissions militaires de la première division militaire de Paris.
Constituée à partir du dépouillement des archives sérielles conservées aux Archives nationales et au Service historique de la Défense, elle renseigne, dans les limites inhérentes aux documents utilisés, sur les poursuites et décisions des commissions mixtes et des commissions militaires, en donnant également les motifs de ces décisions retrouvées dans les procès-verbaux et états des commissions mixtes. Elle donne des informations sur les transportés en Guyane et en Algérie et les grâces et commutations de peine dont ont pu bénéficier les condamnés.
Inculpés de l’insurrection de Juin 1848
Cette base de données, réalisée par Jean-Claude Farcy, rassemble les informations nominatives disponibles sur les 11 662 inculpés jugés par 8 commissions militataires a suite de l’insurrection parisienne de Juin 1848.
Constituée à partir du dépouillement des archives sérielles conservées aux Archives nationales, au Service historique de la Défense et aux Archives départementales du Morbihan, elle renseigne, dans les limites inhérentes aux documents utilisés, sur les arrestations, les décisions des commissions militaires, les séjours sur les pontons de l’Ouest et à la maison de détention de Belle-Ile, les transportations effectives en Algérie.
Elle permet également d’interroger la composition de la population parisienne inculpée quant à l’activité professionnelle, l’âge, l’origine géographique et le domicile. À ce double titre elle est susceptible d’enrichir notre connaissance des répressions politiques comme du peuple parisien au milieu du XIXe siècle.
Annuaire rétrospectif de la magistrature
XIXe-XXe siècles
Cette base de données, réalisée par Jean-Claude Farcy, est la version complétée et corrigée d’une recherche scientifique réalisée avec le soutien de la Mission de recherche Droit et Justice. Elle présente les carrières (248 937) et les données d’état civil de l’ensemble de la magistrature française (59 717 fiches de magistrats) ayant été en fonction de 1827 à 1987. L’interrogation se fait, au choix, par noms, dates, juridictions (de métropole, Afrique du nord et autres colonies) ou sur critères multiples.
Recherche réalisée pour le GIP Mission de recherche Droit et Justice – Télécharger la note de synthèse.
CRIMINOCORPUS – Le portail sur l’histoire des crimes et des peines
Le portail vise à favoriser et promouvoir l’histoire des crimes et des peines sur le web en mettant à disposition des chercheurs et du public des outils documentaires et des corpus thématiques. Le site a également vocation à favoriser la diffusion de travaux historiques par l’accueil d’expositions virtuelles et la mise en ligne de documents à valeur de source et de textes historiques.
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Base de données “Brochures du mouvement ouvrier”
520 brochures provenant du fonds de la Bibliothèque marxiste de Paris ont été numérisées et ont fait l’objet d’un inventaire analytique.
Base de données “Archives de direction du PCF”
Une base d’archives de direction du PCF a été réalisée à la MSH de Dijon ; elle contient des documents des bureaux politiques et des secrétariats du PCF des années 1920 aux années 1970.
Banque de données sur les “Archives de l’Internationale communiste”
Un inventaire analytique informatisé d’archives de l’Internationale communiste consacrées à la France de 1921 à 1943 comprend plus de 3 000 documents (plus de 16 000 pages), une partie est numérisée et consultable sur le web.
INCOMKA
INCOMKA, programme international de numérisation et d’indexation des archives de la IIIe Internationale – dite Internationale communiste ou Komintern – trouve une première finalisation avec l’ouverture de deux lieux de consultation en France : Paris et Dijon.
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