Sous la direction d’Éric Wenzel
Dijon, EUD, Collection « Histoires », 2017
ISBN : 978-2-36441-244-6 – ISSN : 2269-8000
Faire l’histoire de la justice, c’est décrire et analyser l’architecture d’un système. Mais c’est aussi montrer combien le fonctionnement des institutions judiciaires et les procès sont des témoins privilégiés de la culture, des valeurs et des mécanismes d’une société, à une période donnée ou sur le temps long. Si nos sociétés modernes ont fait de l’État et de sa justice le garant de la paix sociale et de la coercition, l’étude du rôle des justiciables est tout aussi prégnante pour comprendre l’histoire du monde judiciaire.
Spécialiste reconnu de l’histoire sociale et judiciaire de la période moderne (XVIe-XVIIIe siècles), le professeur Benoît Garnot a, durant les quatre dernières décennies, contribué au renouvellement profond de l’histoire de la justice.
Le peuple, le crime et la justice rend hommage à la recherche novatrice du professeur Garnot et rassemble les travaux d’un collectif d’historiens médiévistes, modernistes et contemporanéistes, anciens collègues et anciens étudiants, français et étrangers.