Sous la direction de Maryse Gaimard, Matthieu Gateau et Francis Ribeyre
Nancy, Kairos, 2018. – ISBN : 979-1-09-272640-4
[Actes du colloque international : Vulnérabilités et territoires, des 19-21 octobre 2016]
Très utilisée mais souvent mal identifiée, la notion de vulnérabilité est devenue un sujet d’intérêt pour de nombreuses recherches, notamment en sciences humaines et sociales, et ce à partir d’approches disciplinaires et méthodologiques variées.
Qu’il s’agisse d’individus ou de groupes sociaux marqués par des situations à risque et donc inscrits dans des positions de fragilité (relatives à l’avancée en âge, au handicap, aux risques environnementaux, à la précarité, à la relégation sociale et spatiale, aux bouleversements politiques, etc.), les approches en termes de vulnérabilité sont stimulantes. En particulier, elles gagnent en pertinence lorsque l’analyse s’inscrit dans des territoires clairement situés et définis, permettant de saisir les interactions entre un environnement spatial et les populations qui y sont installées.
Cet ouvrage collectif, issu des 27e journées scientifiques de la Société d’écologie humaine (SEH), invite à une réflexion sur les dimensions territoriales des vulnérabilités. Il propose d’abord une réflexion sur les relations entre les risques environnementaux et les vulnérabilités, puis s’intéresse aux vulnérabilités socioculturelles avant d’aborder conjointement la question des représentations de la vulnérabilité et des moyens mis en œuvre pour s’adapter.